Afin d’accompagner l’essor des gaz renouvelables, GRDF a initié début mars 2022 l’appel à projets valorisation du CO₂ biogénique (ou bioCO2), coproduit issu de la méthanisation, en région Nord-Ouest (Hauts-de-France et Normandie). A la suite des entretiens, le jury s’est accordé sur la sélection de trois projets prometteurs.  

SAS Beaulieu Methanergies et son partenaire 

 La SAS Beaulieu Methanergies et son partenaire (Tomawatt) souhaitaient valoriser le CO₂ produit par l’unité de méthanisation à Argentan. En effet, une première étude technico-économique avait montré qu’il était envisageable de transformer les off-gaz en CO₂ liquide de qualité alimentaire. Cela permettrait de diversifier les activités de la SAS et d’améliorer au mieux l’empreinte carbone et le rendement énergétique de l’installation. 

Afin d’assurer une qualité optimale de CO₂, l’investissement dans une unité de mesure en ligne est prévu, ainsi que des analyses poussées des off-gaz en fonction de la norme EIGA. Ce serait une première en France !  Le projet, co-financé par GRDF, débutera en Février 2023. 

Société Ferest Energies 

La Société Ferest Energies (Bureau d’Etudes Techniques) souhaitait accroître la connaissance du potentiel du marché du CO₂ issu d'énergies renouvelables, telle que la méthanisation, sur le territoire Hauts de France et Normandie et les opportunités éventuelles en lien avec la méthanisation. Après une enquête terrain auprès des producteurs de biométhane et de consommateurs de CO₂, des cartographies croisées gisements de bioCO₂ / consommations seront réalisées aux mailles régionales et départementales. 

Cette étude, co-financée par GRDF, a débuté fin 2022 par la collecte des données terrain. Les résultats sont attendus pour la fin de l’année 2023. 

 SAS Métha des Bosquets | Projet VENUS 

La SAS Métha des Bosquets et ses partenaires (Sarl SMEL et ENERGAYA) souhaitaient développer le projet VENUS dédié aux Unités de Méthanisation de moyennes capacités. Ce projet consiste à traiter les off-gaz afin de récupérer du bioCO₂ et de la chaleur utilisables dans les serres qui pourraient être implantées à proximité immédiate du site, permettant de produire de nouveaux intrants. 

Une étude de faisabilité sur les volets technique, réglementaire, environnemental, sociétal et économique, co-financée par GRDF, a démarré fin 2022. Les résultats sont attendus pour la fin de l’année 2023.